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Ce blog est issu de chroniques écrites au quotidien pendant les quinze jours que j'ai passés en Chine, du 23 septembre au 7 octobre 2011.
J’espère que vous y retrouverez toute la magie de ce beau pays et tout le plaisir que j’ai eu à le visiter et à rencontrer ses habitants.

jeudi 6 octobre 2011

Liang, le dimsum comme on n'en fait plus

Le restaurant Liang, dans le vieux Hong-Kong à côté de Sheung Wan est l’un des rares dimsum authentiques et populaires. Loin des dimsum des shopping malls et leurs lustres en faux cristal, ce dimsum est un restaurant populaire tel qu’il n’en n’existe plus que 20 à Hong-Kong.




Le service est des plus rudimentaires et des plus rapides.
La salle est pleine à craquer. Après y avoir pénétré, on attend derrière les tables qui semblent être sur le point de se libérer car le restaurant est bondé en permanence. Durant l’attente, il s’agit de se faire mince car les serveurs effectuent un ballet incessant avec des plats, des chariots et des couverts, et ils n’hésitent pas à bousculer.

Une fois qu’il a trouvé un siège, le chanceux client prend place a une table ronde, a laquelle sont assis d autres clients qui ne se connaissent pas forcément.

Vestige d’une époque où l’hygiène était rudimentaire, une fois qu’il aura reçu les couverts et le thé, le nouveau venu rincera les couverts avec le thé bouillant et placera le thé souillé dans une bassine qui sera récupérée par les serveurs. Auparavant, ce restaurant possédait une rigole passant entre les tables et servait à y vider le thé. Malheureusement, même Liang s’embourgeoise et l’air est même conditionné.
 Les plats ne se commandent pas. Le jeu consiste à attraper les plats sortant des cuisines et qui sont transportés dans des chariots par les serveurs. La compétition est rude pour attraper les dimsum les plus convoités. Certains, tels les baozi sont épuisés rapidement, il fallait venir plus tôt.
Monsieur est servi!


Comme partout, le thé est évidemment resservi à volonté.


Le thé est (re)servi!

Le service est des plus bruts de décoffrage et aucun menu n’est  bien sûr disponible en anglais.
La clientèle est, en revanche, très diverse, allant des employés tirés à quatre épingles aux personnes âgées du quartier.

Pour les 7 à 77 ans

Une ambiance populaire qui a disparu en France.

1 commentaire:

  1. A Paris, l’équivalent doit être Chartier ou Le Polidor, en plus bourgeois sans doute.

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