Ce lundi soir de vacances nationales, la foule est indescriptiblement nombreuse dehors et dans les magasins, malgré le vent et la pluie froide issus d’un autre typhon.
Comme à Yangshuo et (semble-t-il) dans tous les temples du consumerisme, les boutiques sont en compétition permanente pour savoir qui sera le plus bruyant.
Comme le hurlement des sonos n’est pas suffisant, chaque boutique poste un ou deux rabatteurs à l’entrée, achalandant le client avec des porte voix (super super super super cheap!) et claque même des mains…
Accolé de la station Changshou Lu (comme souvent), un supermall a été construit et contient des dizaines de boutiques dans laquelle les jeunes Chinois se ruent. Les boutiques de chaussures et de lunettes sont sur représentées (les Chinoises semblent adorer les lunettes sans verre).
Les jeunes chinois branchés donnent l’impression d’avoir une furie de consommation. Les produits sont dans beaucoup de boutiques contrefaits à partir de grandes marques : Gucci, Armani, Boss ou sous des noms proches comme Tommy Hilfiger.
La station de Changshou Lu est indescriptiblement saturée, malgré la modernité et la performance du métro.
Devant chaque bouche, sous la pluie froide et le vent battant, des milliers de gens font la queue à l’extérieur pour entrer dans les stations. Les files compactes font plus de 50 mètres. L’une, par manque de place fait un tour complet sur elle même, ce qui n est pas suffisant et force la police à rajouter des barrieres pour la rallonger afin de donner du mou.
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| La file d’attente devant une bouche de métro de la station de Changshou Lu |
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