Vidéo du métro
Comme à Pékin, le métro est également surgelé, neuf et impeccablement propre.
Le métro de Canton dessert l’aéroport depuis un an. L’aéroport est lui-même vieux de cinq ans.
Le Guide du routard de 2009 ne livre même pas la moitié des lignes actuelles.
Certaines lignes sont affichées dans les métros comme étant en correspondances alors qu’elles n’existent pas encore.
Le ticket individuel existe sous la forme d’un jeton RFID, que l’on met dans une fente à la sortie pour ouvrir la barrière. Le prix reste modique bien que variant selon le nombre de stations (de 2 à 13 yuan).
La correspondance de la ligne 1 à la ligne 2 de la station Gongyanqian a adopté la “solution espagnole” afin de réduire le temps d’arrêt. La station est dotée de trois quais : un central pour la montée et deux latéraux pour la descente. Les portes de chaque côté s’ouvrent avec un léger décalage pour permettre aux gens de sortir avant de faire rentrer les autres. Cette correspondance est très utilisée.
La correspondance des trains en provenance de l’aéroport est également intéressante. Comme à Paris Châtelet, elle permet aux gens de passer de la ligne 3 (desservant à l’aéroport et allant à l’ouest) à la ligne 2 (allant à l’est) en traversant le quai central.
Le rôle du conducteur des métros se limite à ouvrir, fermer et démarrer le train. À chaque arrêt, il sort sur les quais, envoie au signal radio au PC, puis démarre. L’affichage de la vitesse est digital (un instrument de secours existe toutefois). La vitesse réeelle et la vitesse autorisée sont affichées. Cette dernière l’est par par une ligne rouge sur le cadran. Un écran affiche en permanence la trentaine de caméras de surveillances présentes à bord.
Les voitures du métro de Canton sont assemblées en Chine, mais sont de technologie étrangère.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire