La condition des bonnes philippines (菲傭) de Hong-Kong rappelle exactement la condition de coolie qu’ont connu des millions de Chinois et d’Indiens au XIXe siècle.
Elles n’ont aucun droit, leur visa et permis de résidence est attaché à celui de leur emploi et de leur employeur et elles ne sont pas assujetties au salaire minimum de 800 euros des autres travailleurs. Elles ne peuvent ni obtenir la nationalité ni avoir un statut de résident permanent. Elles seraient 300 000 a Hong-Kong.
Cependant, une loi récente vise a leur donner un statut équitable équivalent. Cette loi est actuellement sujette à controverses et a été rejetée plusieurs fois par le Parlement. L’argument derrière ce refus de la suppression de cette forme d’esclavage tient à la crainte qu’en les assujettissant au salaire minimum légal, beaucoup se retrouvent au chômage, donc bénéficiaires des prestations sociales (auxquelles elles n’ont pas droit aujourd’hui).
Lire article de Wikipedia: http://en.wikipedia.org/wiki/Filipinos_in_Hong_Kong
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