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Ce blog est issu de chroniques écrites au quotidien pendant les quinze jours que j'ai passés en Chine, du 23 septembre au 7 octobre 2011.
J’espère que vous y retrouverez toute la magie de ce beau pays et tout le plaisir que j’ai eu à le visiter et à rencontrer ses habitants.

mardi 4 octobre 2011

La frénésie de Mong-Kok à Hong-Kong


à 22h


Le quartier de Mong-Kok est l’un des quartiers modestes de Hong-Kong. Il est cependant réputé pour son activité frénétique dès la tombée de la nuit.

La fréquentation de Mong-Kok est difficilement descriptible tellement la foule est nombreuse et compacte.



La rue principale du quartier de Mong-Kok est une rue “piétonnisée” qui, à la tombée de la nuit, bat son plein, comme la journée, de milliers d’activités. Ce quartier est illuminé de milliers de néons qui semblent occuper toute la vue. Il résulte de cette surenchère dans la compétition entre panneaux de néons une extension démesurée en hauteur et en largeur.

Mong Kok


Telle une fourmilière, des milliers de gens viennent faire du shopping tardif dans les milliers de boutiques donnant sur la rue, ou situées dans les intérieurs glauques d’immeubles transformés en galeries commerçantes. Les immeubles transformés en galeries commerciales sont constitués par des centaines d’unités qui s’accèdent par de petits ascenseurs d’immeubles d’habitation. Ces boutiques ont des loyers beaucoup moins élevés que celles donnant sur la rue. On y trouve donc des boutiques moins rentables tels que des coiffeurs.
On trouve dans ce quartier de tout, notamment des appareils photo à prix cassé, des DVD, des téléviseurs, des vêtements, des chaussures.
L'un des immeubles boutiques


Le stinky tofu embaume de son odeur cadavérique une grande partie de l’espace public.
stand de rue, préparant le stinky tofu



Le wet market de Temple Street
À Mong-Kok, dans les nouveaux territoires se trouve le wet market (marché de nuit) de Temple Street. On y vend toutes sortes de gadgets à bas prix négociables : trépieds, lampes led, coquilles de téléphones, sacs, prises, disques, DVD…
L’ambiance est assez impressionnante et le marchandage est un devoir. Le “Hawker” (biffin) de Temple Street est un grand acteur, il tape, il trépigne et se plaint de l’âpreté de la négociation (Oooh, you made me lose money !).

Le temple de Tin Hau et son étrange marché
Temple Street mène au temple taoïste de Tin Hau, la déesse de la mer et des marins. Il s’agit de la divinité locale la plus importante.

Chaque secteur autour du temple est délimité par des activités très diverses.
  • D’un côté se trouvent des stands d’antiquaires plus ou moins officiels, plus ou moins authentiques et plus ou moins légaux.
  •  De l’autre se succèdent, sur une longueur impressionnante, des stands de voyants, chacun utilisant une méthode différente. 
  • Un peu plus loin se situe un karaoké vivant, très prisé des personnes âgées qui s y amusent. Le concept est similaire a un karaoké classique, sauf que cela se passe en pleine rue et que la musique est jouée par de vrais musiciens. Un catalogue permet aux chanteurs de sélectionner les morceaux a jouer.
  • Enfin, face au temple se situe le plus cocasse : au milieu des stands de produits électroménagers se trouvent des stands vendant des godemichés.

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