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Ce blog est issu de chroniques écrites au quotidien pendant les quinze jours que j'ai passés en Chine, du 23 septembre au 7 octobre 2011.
J’espère que vous y retrouverez toute la magie de ce beau pays et tout le plaisir que j’ai eu à le visiter et à rencontrer ses habitants.

mardi 4 octobre 2011

Un train pour Zhongshan

Le train pour Zhongshan est un train lent, c’est-à-dire qu’il atteint quand même une pointe de 190 à l’heure (c’est indiqué) et est flambant neuf.




Et comme on est en Chine, il est doté de robinets à eau chaude afin de permettre de remplir la gourde de thé que chaque Chinois n’oublie jamais de transporter avec lui.

Les infrastructures routières et ferroviaires sont impressionnantes, car elles sont toutes construites en viaduc et sont flambant neuves. Les gares intermédiaires voient donc passer les trains aux niveau +1.

Du fait de l’indigence des mesures de protection environnementales, les trains et les autoroutes passent absolument n’importe où pourvu qu’elles aillent tout droit. Elles passent donc au cœur de banlieues (peu reluisantes), marais, autres routes… Le principe du viaduc permet de réaliser cela en limitant les acquisitions foncières.

La région du delta de la rivière des perles est, de toute façon et depuis fort longtemps, entièrement urbanisée et polluée. Il n’y a malheureusement plus grand chose à sauvegarder. La mangrove est partout remplacée par des élevages intensifs de poissons.

Comme de nombreuses gares nouvelles, la gare nouvelle de Zhongshan est située à grande distance de la vieille ville. Ainsi, la ville ancienne n’a pas été défigurée par le train, même si les tours capitalistes de la décennie précédente, mais déjà décaties, se chargent d’enlaidir les environs du centre-ville.

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